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RePairs Aidants est une action de sensibilisation-formation à destination de parents, conjoints, frères, sœurs,… qui apportent de l’aide à un proche en situation de handicap et sont ainsi en position d’aidant familial.
Calendrier national de formations à distance
Partir en séjour APF Évasion France handicap c’est partir à la découverte de lieux touristiques dans une ambiance collective dynamique : complicité et rigolade au rendez-vous !
Covid-19 : L’Institut pour la Recherche sur la Moelle Épinière et l’Encéphale (IRME) avec le soutien de GMF SOLIDARITÉ Fonds d’Entraide du Groupe GMF met en place une cellule de soutien psychologique pour les familles
Des téléconsultations avec nos psychologues et neuropsychologues vous sont proposées.
A qui la cellule de soutien psychologique s’adresse-t-elle ? La cellule de soutien psychologique s’adresse prioritairement aux familles des traumatisés médullaires et crâniens qui connaissent une forte exposition à des facteurs de stress et d’anxiété du fait du contexte inédit qu’engendre la crise du Coronavirus : difficultés rencontrées avec les aides à domicile, gestion de planning dans une situation organisationnelle dégradée, exposition à la souffrance/la mort, crainte d’une contamination…
Mais dans la mesure de nos possibilités, ce dispositif concerne chaque personne qui en ressent le besoin.
La prise de rendez-vous s’effectue par mail : irme@noos.fr
Voir notre sélection de liens mis à jour sur le covid-19 :
Si vous souhaitez témoigner n’hésitez pas à répondre à ce questionnaire qui servira de fil conducteur à votre récit.
Je m’appelle (pseudo) : Loan, je suis une femme de 54 ans.
Mon âge au moment de l’accident :
21ans.
Mon handicap est dû à un accident de ... :
VOITURE.
Caractéristiques de mon handicap : Paraplégie
Combien de temps avez-vous passé dans ce service ? :
J’ai passé 9 mois à l’hôpital suivi par 4 mois dans un centre de rééducation.
Avez-vous été suffisamment préparé à ce retour ? :
Pas du tout, aucune information en 1976 ne circulait dans les hôpitaux, aucune adresses d’associations pouvant me venir en aide à me conseiller, j’avais une peur terrible de sortir, j’étais tétanisée et en complète insécurité, pas d’informations non plus sur les problèmes qu’allaient générer ma paraplégie, rien débrouilles toi.....J’ai voulu un jour rejoindre l’équipe de Garches alors que j’étais hospitalisée, mais cela m’a été refusé pour une question de transport.
Votre retour à la vie sociale ? :
Il a été difficile et j’ai connu un véritable isolement, j’ai une famille adorable certes mais j’avais 21 ans et l’on me donnait des cachets qui me faisaient dormir du matin au soir, rien d’accessible chez mes parents, plus de travail, plus rien, peu d’amis aussi. Alors, il m’est arrivé une histoire incroyable, un vrai conte de fées. Mes seules sorties c’était le cabinet de kinésithérapie. Le kinésithérapeute me voyant dépérir de jour en jour, m’a demandé si je désirais retravailler, bien sûr que je désirais travailler mais n’ayant pas d’argent pour m’acheter une voiture et n’ayant aucun moyen de transport cela s’avérait difficile pour moi. Alors, ils se sont tous cotisés, kinésithérapeutes et clients, ce Monsieur Blanc dont je n’oublierai jamais le nom, ils m’ont offert une voiture équipée avec l’aide également d’un garagiste lui-même amputé d’une jambe. Ce jour-là la vie à refait surface en moi, c’est grâce à ce véhicule que j’ai pu aller vers les autres, sortir de mon isolement et reprendre une activité professionnelle et universitaire.
J’aimerais dire aux personnes qui vont sortir :
Surtout de prendre contact avec les associations, il y a aujourd’hui des moyens d’information très riches, de rejoindre d’autres personnes handicapées et de s’enrichir de leur expérience c’est fondamental.
J’aimerais dire au personnel soignant :
Difficile, mais il faudrait tellement prendre du temps pour informer, pour écouter la personne, pour l’aider à faire son deuil, il faudrait que le personnel soignant puisse avoir un temps disponible et aidant pour les personnes nouvellement handicapées et pour leur famille.
J’aimerais dire aux personnes de l’entourage :
Que leur soutien est primordial, sans cet entourage je ne sais pas ce que je serais devenue, la famille et les amis sont indispensables et je souhaiterai vraiment que nous puissions nous inquiéter pour ceux qui n’ont pas la chance d’avoir un entourage solide autour d’eux, il faudrait surement mettre en place des relais pour les aider.
Nous vous remercions de votre témoignage Loan.