Une cordée… C’est un groupe de personnes qui discute par un échange de courrier ou sur un forum, sur une thématique de leur choix.
Le service de Médecine Physique et de Réadaptation neurologique de l’hôpital St Jacques à Nantes participe à une enquête internationale (FraSCI) auprès des personnes blessées médullaire.
L’objectif de cette enquête commune à 28 pays dans le monde et soutenue par l’OMS, est de décrire et d’identifier les facteurs liés au fonctionnement, à la santé et au bien-être des personnes atteintes de lésions médullaires dans et entre les pays. La collecte et l’évaluation systématiques de données sur l’état des systèmes de santé et de réadaptation pertinents fournissent des informations essentielles sur ce que la société peut faire pour améliorer la situation des personnes atteintes de lésions médullaires. Les résultats attendus de l’enquête serviront de base à la conduite de dialogues avec les décideurs pour des réformes politiques visant à améliorer le fonctionnement, le maintien de la santé et le bien-être des personnes touchées.
Pour participer et/ou demander des renseignements contactez le chargé de recherche ici : frasci@chu-nantes.fr
Impact des modalités de prise en charge initiale sur la présence d’escarres au long cours chez le blessé médullaire tétraplégique
Espagnacq M. (Irdes), Lefort M. (CHU de Nantes, EHESP), Ravaud J.-F. (Inserm, IFRH)
à la CPAM - Salle Bagatelle - 21 rue Georges Auric - 75019 Paris
Source : Institut de recherche et documentation en économie de la santé. www.irdes.fr
L’escarre du blessé de la moelle épinière constitue une conséquence secondaire fréquente et sévère sur un plan médical et social. L’objectif de ce travail est d’identifier les facteurs de risque - cliniques, individuels ou sociaux - à long terme de développement d’escarres chez des personnes tétraplégiques post-traumatiques (TSCIt). Cette analyse a été réalisée à partir de la cohorte « Tétrafigap », initiée en 1995 et réinterrogée en 2006, composée de 1 641 blessés médullaires tétraplégiques. La proportion d’escarres a été étudiée à divers moments du parcours de soins des TSCIt et rattachée aux situations médicales et sociales. Cette étude à long terme montre que près des trois quarts des TSCIt ont développé une escarre à au moins une période de leur histoire post-traumatique. Quatre facteurs ont un effet significatif sur la présence d’escarres au long cours. Deux ont un effet protecteur, l’atteinte motrice incomplète et la marche. Inversement, le développement d’une escarre à la phase post-traumatique initiale et un réseau social faible augmentent le risque d’escarres, y compris à long terme.