Questionnaire permettant de valider un mémoire de fin d’étude en ostéopathie, intitulée : « L’effet d’une prise en charge ostéopathique sur la vessie neurologique d’une patiente paraplégique » :
Une cordée… C’est un groupe de personnes qui discute par un échange de courrier ou sur un forum, sur une thématique de leur choix.
Cette étude est réalisée dans le cadre de mon Master 1 de Psychologie Clinique de la Santé (Université de Bordeaux) et est encadrée par une Maître de Conférence en psychologie de la santé. D’un point de vue théorique, cette étude a pour objectif de mieux comprendre les processus d’ajustement à la blessure médullaire. D’un point de vue clinique, elle a pour objectif d’améliorer et d’optimiser la prise en charge psychologique d’une personne confrontée à une atteinte médullaire.
Pour remplir ce questionnaire vous devez :
être majeur (+ 18 ans)
être confronté à une blessure médullaire (paraplégie ou tétraplégie) acquise, c’est-à-dire non congénitale
savoir lire et comprendre le français et ne pas présenter de déficiences entravant la compréhension des questions
confirmer votre consentement à l’étude ci-dessous
Le questionnaire.
Si vous souhaitez témoigner n’hésitez pas à répondre à ce questionnaire qui servira de fil conducteur à votre récit.
Je m’appelle (pseudo) : Petipois et je suis une femme de 23 ans.
Date de mon accident : Le 13 janvier 2008.
Mon âge au moment de l’accident : 22 ans.
Mon handicap est dû à un accident de ... : de la voie publique.
Caractéristiques de mon handicap :
Je suis paraplégique de niveau L1/L2.
Qu’est-ce qui a fondamentalement changé dans votre personnalité ? :
Je n’ai pas l’impression d’avoir changé, cela ma même rendue plus forte, forcément. Je suis peut être moins sociable, j’ai du mal à sortir de chez moi et à me confronter au regard des gens, ce n’est pas forcément évident à gérer mais avec du temps tout finis par se gérer.
J’aimerais dire aux personnes qui viennent d’être accidentées : Je pense que dans tout malheur il y a du bon même si on le cherche pendant longtemps, bien sûr mes jambes me manquent terriblement mais elles sont encore là et peut être qu’un jour, elles me reporteront. Je refuse de faire ce que les médecins appellent "le deuil de mes membres inférieurs" j’ai encore envie d’y croire et je ne veux pas être la seule. J’aimerais également dire aux personnes en fauteuil que le vie est certainement plus difficile et contraignante mais qu’elle vaut le coup d’être vécue et qui sait la médecine avance tellement vite avec un peu de chance se sera notre tour un jour.
J’aimerais dire aux personnes de l’entourage : Un grand MERCI d’avoir été là et de m’avoir soutenue, ce n’était pas forcément facile mais je m’en suis sortie grâce à vous et le vie va pouvoir reprendre son cours.
Nous vous remercions de votre témoignage