Questionnaire permettant de valider un mémoire de fin d’étude en ostéopathie, intitulée : « L’effet d’une prise en charge ostéopathique sur la vessie neurologique d’une patiente paraplégique » :
Une cordée… C’est un groupe de personnes qui discute par un échange de courrier ou sur un forum, sur une thématique de leur choix.
Cette étude est réalisée dans le cadre de mon Master 1 de Psychologie Clinique de la Santé (Université de Bordeaux) et est encadrée par une Maître de Conférence en psychologie de la santé. D’un point de vue théorique, cette étude a pour objectif de mieux comprendre les processus d’ajustement à la blessure médullaire. D’un point de vue clinique, elle a pour objectif d’améliorer et d’optimiser la prise en charge psychologique d’une personne confrontée à une atteinte médullaire.
Pour remplir ce questionnaire vous devez :
être majeur (+ 18 ans)
être confronté à une blessure médullaire (paraplégie ou tétraplégie) acquise, c’est-à-dire non congénitale
savoir lire et comprendre le français et ne pas présenter de déficiences entravant la compréhension des questions
confirmer votre consentement à l’étude ci-dessous
Le questionnaire.
Si vous souhaitez témoigner n’hésitez pas à répondre à ce questionnaire qui servira de fil conducteur à votre récit.
Je m’appelle (pseudo) : Jepebee, je suis un homme de 67 ans.
Date de mon accident : 1977
Mon âge au moment de l’accident : 35 ans
Mon handicap est dû à un accident de ... : vie privée
Caractéristiques de mon handicap
paraplégie D12-L1
Qu’est-ce qui a fondamentalement changé dans votre personnalité ? :
Beaucoup de choses, mais on ne peux jamais dire comment cela se serait passé si...
Comme on le dit, une épreuve, si elle ne vous tue pas vous grandit.
Je pense que nos facultés d’adaptation sont immenses et que nous développons ce qui nous est nécessaire.
C’est pourquoi il faut surtout rester actif, dans le plus de domaine possible.
J’aimerais dire aux personnes qui viennent d’être accidentées
Comme disent les anglais :
« Where there is a will, ther is a way ».
Quand il y a une volonté, il y a toujours un moyen.
30 ans après mon accident, j’ai commencé à apprendre à piloter un ULM. Et pour cela, j’ai dû arrêter de jouer au golf...
J’aimerais dire aux personnels soignants :
Trouver l’équilibre entre aider et laisser faire.
Ce n’est pas facile.
J’aimerais dire aux personnes de l’entourage :
Avec de l’amour... Nous pouvons y arriver.
Nous savons tout ce que nous vous devons, même si on ne sait pas toujours le dire.
Mais de grâce, donnez nous aussi l’occasion de vous le rendre : “ayez aussi besoin de nous”.
Sinon, cela devient une relation à sens unique qui a peu de chance de durer.
Y a t’il une chose que vous voulez ajouter ?
Apprendre à faire avec ce qui reste est une grande chance.
Cela nous ramène à l’essentiel de la vie en écartant le superflu et les fausses valeurs.
Le plus dur, c’est le début après, il n’y a plus qu’à tenir et à ne pas oublier que le petit vélo tombe quand il s’arrête.
Nous vous remercions de votre témoignage.